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samedi 19 mars 2011

lundi 21 mars visite de Rome

Travail préparatoire du voyage en Italie, Sujet 1 : La Rome Antique

Une Aventure Alternative d’Astérix et Obélix

Le jour se lève sur la Rome de César. Astérix, Obélix et Panoramix sont en mission diplomatique dans la plus grande ville du monde. Tandis que les trois compères déambulent dans les rues parfumées de la capitale de l’Empire, Obélix va sans le savoir déclencher une aventure comme ils n’en ont encore jamais vécu :
« Par Toutatis, ils sont fous ces romains ! Construire un si grand village ! Je sais qu’il y a beaucoup de monde, mais quand même ! Il doit en falloir des sangliers pour nourrir tout ce monde ! remarque l’imposant gaulois
  • Heureusement que tout le monde n’a pas ton appétit Obélix, sinon il ne fait aucun doute que Rome serait tombée depuis longtemps ! répond malicieusement le vieux druide Panoramix.
  • J’aimerai quand même bien savoir comment ça va vieillir tout ça ! Que du granit partout… ça vaut pas de la bonne pierre de menhir !
  • Mais, par Bélénos, c’est possible ! N’est-ce pas, Ô Panoramix notre druide ? Ne connais tu pas une potion capable de nous envoyer dans le futur afin d’observer Rome telle qu’elle sera dans un ou deux millénaires ? demande Astérix, le célèbre guerrier moustachu.
  • Oui, bien sur ! J’aurais l’occasion de rencontrer les druides de l’époque ! Nous pourrions… échanger des recettes, partager des secrets de druides… je me demande comment se portera la barbe à cette époque…
  • Et bien c’est décidé, nous partons pour le futur ! Combien de temps te faut-il pour préparer ta potion ? s’inquiète le blondinet du groupe.
  • Vu que j’ai déjà tous les ingrédients qu’il me faut, et qu’Obélix transporte mon chaudron, nous pouvons partir dés maintenant ! »

En moins de temps qu’il n’en faut à l’auteur pour trouver une justification à ce rocambolesque périple, Panoramix prépare la potion dans son chaudron, puis la fait boire à ses camarades avant de la goûter lui-même. L’instant d’après, les trois gaulois se sentent dériver à travers les couloirs du temps tandis que des images de Rome défilent devant leurs yeux. La grandeur et la décadence d’une des plus vieilles villes du monde se fait et se défait devant leurs yeux. Après quelques secondes, ou bien étaient-ce deux millénaires ? les voyageurs arrivent en l’année MMXI. Pour une raison que Toutatis seul sait, leurs vêtements ont changé au point de passer inaperçu parmi la foule de touristes qui parcourent désormais les antiques rues de la capitale. Astérix, Obélix et Panoramix décident de se joindre à l’un de ces groupes, composé essentiellement d’adolescents, menés par un guides. Accompagnés de ce groupe, ils remontent un grand escalier flanqué de deux statues.
Ils arrivent bientôt sur une place au centre de laquelle se trouve une grande statue équestre d’un bonhomme en toge.
« Vous pouvez observer sur cette place la statue équestre de Marc-Aurèle. Il a été empereur de 161 à 180. Une chose intéressante à noter sur cette statue est que, contrairement à de nombreuses sculptures antérieures à l’adoption du christianisme par les romains, celle-ci a été épargnée à cause d’un simple malentendu : en effet, les chrétiens ont confondu Marc-Aurèle et Constantin 1er. Ce dernier a été le premier empereur à se convertir au christianisme, il est donc normal que les chrétiens ne l’aient pas démolie, comme les autres statues ! explique le guide du groupe
  • Panoramix, c’est qui ce Marc-Aurèle ? demande Obélix.
  • C’est le monsieur sur le cheval.
  • Vous ne trouvez pas qu’il ressemble à Jules ? souligne Astérix.
  • Mmph, grogne le druide, Il a le profil romain, c’est tout ! Continuons la visite si vous le voulez bien. Quand le guide aura fini de parler je lui demanderai où je peux trouver un autre druide. »
Le petit groupe progresse devant des monuments qui n’existaient pas à l’époque d’Astérix, cependant ces derniers prêtent une oreille intéressée à certains propos du guide :
« Le Capitole, sur lequel nous nous trouvons, est l’une des sept collines de Rome. Est-ce que quelqu’un peut me dire en quoi ce que je viens de dire est faux ?
  • Le Capitole est en fait composé de deux collines plus petites ! répond un adolescent.
  • Exactement ! Le Capitolium, au sud, et l’Arx, au nord, étaient séparés par une petite vallée. De nos jours, celle-ci est comblée par les pavés que nous foulons ! complète le guide, Nous allons maintenant nous approcher de la position présumée de la roche Tarpéienne. La roche Tarpéienne trouve ses origines à la source même de la création de Rome. Après avoir tué son frère, et fondé la ville, Romulus décida de la peupler. Ayant choisi que c’était sur le Capitole qu’il établirait sa ville, il décréta que n’importe quel hors-la-loi qui s’y installerait serait protégé. En peu de temps, de nombreux colons ont afflué vers Romulus, cependant ils étaient tous de sexe masculin. Le problème que cela soulève étant évident, enchaîne le guide avec un regard entendu vers les garçons de son auditoire, Romulus décida d’aller se servir chez ses voisins, les Sabins. Pour soustraire les Sabines à l’autorité de leurs parents, il organisa une grande fête au cours de laquelle il enleva toutes les filles en âge de se marier. Le roi des Sabins, Titus Tatius, décida alors de récupérer les femmes et de marcher sur Rome pour donner une leçon aux romains. On raconte qu’à cette occasion, Tarpeia, fille du gardien de la citadelle romaine, tomba éperdument amoureuse du roi des Sabins, et qu’elle lui ouvrit les portes de la cité en échange de son amour. Tatius accepta, évidemment, avant de faire écraser la jeune femme par ses soldats dés qu’il mit un pied dans la cité. Toujours selon la légende, les Sabines s’interposèrent entre leurs pères et leurs maris pour éviter un bain de sang. Le fin mot de l’histoire est que les romains et Titus conclurent une alliance, et que cet épisode qui aurait pu être bien plus sanglant s’est bien fini, exception faite de Tarpeia évidemment, dont le nom est à jamais frappé du sceau de l’infamie. C’est donc sur cette roche que la jeune femme aurait trouvé la mort.
  • Eh ben, ils rigolent pas avec les menhirs les romains ! » conclut Obélix.

Après avoir partagé cette piquante anecdote, le groupe descend une volée d’escalier qui les amène à contempler un paysage de toute beauté.
Devant eux, l’arc de Septime Severe met en perspective le vieux forum romain.

« Vous pouvez observer sur votre droite l’arc de Settimio Severo, symbole fort de la puissance romaine, érigé en 203 pour commémorer une victoire militaire de l’empereur éponyme. » précise le guide, puis :
« Nous ne nous attardons pas sur le forum romain car nous le visiterons plus tard. »
Le groupe se dirige vers l’ouest pour apercevoir le forum de Trajan. Il ne reste pas grand-chose des ruines antiques, mais la place est toujours très occupée par les vendeurs à la sauvette.
« Nous sommes maintenant devant le forum de Trajan, symbole impérissable de la puissance romaine. Le seul monument en bon état est la colonne Trajane, érigée en 113 par Trajan, pour commémorer sa victoire sur les Daces. On dit qu’elle a été dessinée par Apollodore de Damas, le célèbre architecte ! Vous pouvez observer sur ces bas-reliefs le récit complet des batailles de l’empereur Trajan ! 

  • Combien ça fait, ça, en menhir ? demande le gaulois joufflu.
  • Oh, Obélix, arrête de penser aux menhirs et profite de la beauté des lieux ! » le dispute Astérix.


Les adolescents et les trois gaulois continuent leur route vers le Forum Romanum. Voyons voir ce que le guide a à dire sur lui, tandis qu’ils remontent la Via Sacra :
« Le Forum Romanum, symbole intemporel de la puissance romaine… commence la guide.
  • Oh non, ça va bien ! s’insurge un adolescent.
  • Non, mais cette fois c’est vrai ! Vous ne trouverez nulle part des ruines aussi bien conservées ! Nous remontons actuellement la « Via Sacra », ou voie sacrée. Les pavés les plus anciens de cette route ont vu le temple de Vesta et la Regia. C’est sur ce même chemin que paradaient les généraux vainqueurs. La coutume voulait que ces derniers défilent en costume de Jupiter, sur un char quatre-chevaux, pour se rendre au Capitole où ils priaient Jupiter le Bon et le très Grand pour leur victoire.
  • Sur votre gauche se trouve la Curie, symb… centre de la vie politique romaine ! C’est en son sein que des oracles informaient les sénateurs des décisions des dieux dans la vie politique de la cité, à travers l’interprétation de messages dans le vol des corbeaux, ou encore en les lisant dans les entrailles d’animaux. Vous pouvez voir en face de ce grand bâtiment la Colonna di Foca, le plus jeune des bâtiments de ce forum. En effet, elle fût construite au VIIème siècle pour honorer l’empereur d’Orient Phocas. Le long de ce forum romain vous pouvez croiser de nombreuses ruines que vous aurez le loisir de visiter de vous-même dans quelques instants. Je vous conseille de jeter un coup d’œil au temple de Romulus ;
ou encore à la basilique de Maxence et Constantin, la dernière basilique de Rome :


Tandis que le groupe se sépare pour visiter les ruines, les trois voyageurs gaulois se retrouvent pour discuter :
« Par Toutatis ! Comment les choses ont-elles pu changer aussi vite ? Il y a à peine quelques heures, le Forum grouillait de monde ! C’était le centre de la cité, on y croisait tous les habitants de la ville, et maintenant c’est à peine si des touristes daignent y jeter un coup d’œil ! s’insurge Astérix.
  • Les temps changent mon ami ! N’oublie pas que nous avons fait un saut de deux mille ans dans le futur, et que les choses ont eu tout le temps de se faire et de se défaire. Certes, autrefois, le forum était le point culminant de la société romaine. Il est aussi vrai qu’on y trouvait toutes les tranches de la société qui vaquaient à leurs occupations. Mais peu à peu, la cité s’est développée et le centre de la ville s’est développé. C’est déjà un miracle que les ruines aient tenu le coup aux nombreuses invasions dont parlait le guide ! rappelle Panoramix.
  • Surtout que de la pierre comme ça, c’est pas fait pour durer… Enfin, moi j’dis ça, j’dis rien ! » signale Obélix.
Sur ces paroles sujettes à controverse, le groupe repars par où il est arrivé pour arriver sur la Via Dei Fori Imperiali. Devant eux s’étale la perspective d’une avenue gigantesque menant au Colisée.
Le long de cette avenue, le groupe peut observer le Forum de César ; ainsi que les statues des plus grands empereurs de Rome :
César ;
Auguste (le vrai premier empereur de Rome : César n’était « que » tyran à vie.)
Astérix, Obélix et Panoramix se détachent momentanément du groupe pour se diriger vers une fresque qui attire leur attention : en effet, une frise de cartes montre l’évolution de l’Empire à travers les âges :
« Au commencement, Rome n’était qu’une ville parmi tant d’autre ! commence Panoramix,
Cependant, à force d’audace, les généraux de l’empire l’ont étendu de la Grèce à l’Andalousie :
Ah, voilà l’Empire de notre temps ! C’est grâce à Jules qu’il ressemble à ça ! Cependant, il y a une erreur. Je ne vois nulle part mentionné que notre village est le seul a avoir résisté à l’envahisseur ! continue le druide.

Et nous arrivons à la dernière frise : l’Empire est à son apogée ! La plupart du monde connu est sous son contrôle !
  • Impressionnant ! commentent en cœur Astérix et Obélix.
  • Dépêchons nous de retrouver le groupe, sinon on va se perdre, même si le Colisée, nous, on connait, hein Obélix ? fait Astérix.
  • Oh oui ! Je me souviens, on y avait croisé plein de gladiateurs sympas ! Allons voir ce que c’est devenu ! »
Les trois voyageurs se hâtent de retrouver leurs camarades temporaires, et arrivent bientôt au cœur du Colisée :

« Nous sommes maintenant au cœur de l’amphithéâtre Flavien, plus communément appelé « Colisée », symbole immortel de la puissance romaine ! Avec 572 mètres de circonférence et 57 mètres de hauteur, c’est le plus grand amphithéâtre du monde romain. De nombreux jeux y étaient organisés. Les fameux combats de gladiateurs, bien sur, mais aussi des combats navals, les moins connues, mais tout autant spectaculaires naumachies. De temps en temps, on pouvait aussi y voir s’affronter des bêtes exotiques, venant des confins des provinces conquises par les romains.
Fait intéressant à savoir : les derniers duels de gladiateurs ont eu lieu en 404, suite à leur interdiction par l’empereur Honorius. On ne trouve donc plus de gladiateurs à Rome à partir de 404. Coïncidence ? A vous de juger ! conclut le guide sur un ton mystérieux.
Je vous invite maintenant à observer le réseau de couloirs et de cellules qui circule sous l’arène. C’est de là que les gladiateurs ou les animaux pouvaient apparaître sur scène par le biais de mécanismes sophistiqués. Si vous voulez bien maintenant regarder par la fenêtre, vous pourrez apercevoir l’arc de Constantin, une autre merveille de Rome.
Cet arc a été construit par le Sénat et le peuple romain pour célébrer la victoire de l’usurpateur Constantin sur son rival, l’empereur légitime de tout l’empire romain, Maxence. (Un manque d’objectivité ?! Où ça ?) finit le guide.

  • C’est vrai que c’est cossu. Je me demande ce que ça donnerai à l’entrée du village ? s’interroge Obélix.
  • Je pense que cela ferait un peu trop prétentieux, mon cher Obélix. Continuons la visite. répond Panoramix. »
Après avoir pour la dernière fois jeté un œil au fabuleux Colisée, le groupe avec le guide à sa tête se dirige vers le mont Palatin.

Se détachant discrètement du groupe, Panoramix, Astérix et Obélix continuent la visite de leur côté. Leur silence fait écho à la majesté qui émane de la colline. C’est en effet en son sein que selon la légende, les jumeaux Romulus et Remus ont été allaité par la louve dans la grotte du Lupercale.
C’est aussi sur cette colline que les empereurs ont fait construire leurs résidences. C’est d’ailleurs cela qui a donné son nom à la colline (Palatin Palais). C’est dans un silence que les trois compagnons visitent les palais autrefois majestueux :
Ils en profitent même pour visiter le musée du site :

Après s’être longuement abreuvé de culture et d’histoire, Panoramix rappelle au groupe qu’il serait temps de rentrer chez eux.
« Il serait temps de rentrer chez nous !
  • Oh, c’est dommage je commençais à m’y faire à leurs cailloux ! Ceci dit je tuerai pour un sanglier !
  • Ne t’inquiètes pas Obélix, il y en a des dizaines qui t’attendent à notre époque ! De toute façon, je doute qu’on trouve un druide à cette époque, à quoi bon rester ? répond avec malice Astérix.
  • Et bien allons-y ! Il nous suffit de prononcer la formule magique en vieux gaélique et nous serons chez nous en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « Menhir. »
Vu que je doute que vous parliez le gaélique ancien, il n’est d’aucune utilité que j’invente une formule bidon, puisque je ne parle pas le vieux celte non plus, et que les voyages dans le temps sont une absurdité. Prétendons donc que nos amis sont rentrés chez eux et qu’un banquet les attendait. Le mot de la fin, vite !
«  Alors, Rome, c’était comment ? demande Abraracourcix.
  • Somptueux ! s’exclame Panoramix.
  • Et les romaines ! soupire Astérix en rêvant.
  • Mouais, leurs pierres valent pas le bon menhir d’Armorique… »
Et ce sont sur ces belles paroles, prononcées la bouche pleine de sanglier, que les gaulois achèvent cette pitoyable parodie d’aventure. Goscinny doit se retourner dans sa tombe. Le voyage dans le temps ? Sérieusement ?





Thibault P, Valentin P, Valentin C, Maxence R.

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